Construire ou rénover ?

Pourquoi jeter si on peut réparer ?

La question mérite d’être posée, comme elle se pose de plus en plus dans le débat public.

Le cas de la piscine de Bruay La Buissière est tout à fait comparable à celui de Saint-André, et nous apporte bien des pistes de réflexion, pour aller plus vite et plus loin dans le débat. Cette étude pourrait nous permettre d’économiser des millions d’euros d’argent public, et de gagner de nombreuses années

La Ville de Bruay-la-Buissière a mené une étude pour la rénovation de la piscine Léo-Lagrange. Transmise à l’Agglomération Béthune-Bruay, cette dernière compte valider le projet malgré un coût à la hausse

Les travaux pour la rénovation de la piscine Léo Lagrange devraient démarreren 2026.
Les travaux pour la rénovation de la piscine Léo Lagrange devraient démarrer en 2026.

Selon l’article de Marius Desse , Journaliste, Publié le 12 Avril 2023 dans Nord Littoral

La possibilité a été émise par la Ville de Bruay-la-Buissière : la balle est aujourd’hui dans le camp de l’Agglomération. En septembre 2022, la Ville déposait à la Communauté d’agglomération Béthune-Bruay Artois Lys Romane (Cabbalr) une étude pour la rénovation de la piscine Léo-Lagrange, fermée depuis 2013 et actuellement à l’abandon.

Cette  étude n’est sûrement pas anodine. Le prix établi pour la rénovation du bâtiment est bien moindre. L’étude menée par la Ville de Bruay-la-Buissière présente un plan de rénovation de la piscine Léo-Lagrange à 3,5 millions d’euros. Si on compare aux 10 millions nécessaires pour la construction d’une nouvelle piscine dans le territoire, comme la Cabbalr le prévoyait à la base, le plan présenté à Bruay-la-Buissière semble bien plus intéressant financièrement, au détriment du projet d’implantation envisagé du côté de la Fosse 7 à Houdain.

Un montant à la hausse

Les services de l’Agglomération ont donc également mené leurs études pour vérifier la faisabilité du projet. Chose faite : la Cabbalr estime, de son côté, un montant plus important que la Ville. « On arrive à 6,5 millions TTC », affirme Hervé Deroubaix, vice-président en charge des finances à la Cabbalr.

Un budget bien plus important que ne le laissait entendre la première étude. Pour autant, cette différence ne change pas fondamentalement les choses. 

« Dans tous les cas, on ne fait pas fois trois sur le prix de base et on reste moins cher qu’une construction neuve. La rénovation de cette infrastructure est donc privilégiée, par son avantage économique, et sa situation géographique, qui répondent à nos critères d’accessibilité sur l’ensemble du territoire. Notre objectif, c’est que 100 % des jeunes rentrant au collège savent nager. »

Olivier Gacquerre, président de la Cabbalr.